11 février 2019
Ahasvérus le maudit
Plusieurs légendes médiévales s'appuient sur l'automalédiction rapportée en Matthieu 27:25 pour justifier un antijudaïsme radical. Les persécutions et tracasseries auxquelles sont en butte le peuple juif y sont présentées comme une conséquence de l'exécution de Jésus. C'est un opuscule publié en Allemagne au seizième siècle qui attribue au juif témoin de la crucifixiom et condamné à errer dans le temps et l'espace le nom d'Ahasverus. La légende, transmise par des chansons populaires, est reprise par plusieurs romanciers dont Eugène Sue. Son Juif errant publié en 1845 est une vigoureuse dénonciation de l'intolérance religieuse.
Publicité
Commentaires